Publié dans Société

Déclaration du Pape François sur l’homosexualité - Union civile et non mariage

Publié le vendredi, 23 octobre 2020

« Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ? ». C’est avec cette phrase du Pape François en juillet 2013 que tout a commencé. Celle-ci a causé la colère de la branche la plus conservatrice de l’Eglise catholique. S’ensuit la position du souverain pontife dans un documentaire intitulé « Francesco », diffusé le mercredi 21 octobre à la Fête du cinéma de Rome défendant l’union civile des couples homosexuels. D’après lui, « les personnes homosexuelles ont le droit d’être en famille. Ce sont des enfants de Dieu, et ils ont le droit à une vie de famille. Ce qu’il faut, c’est une loi d’union civile. Ces gens ont le droit à être couverts légalement. J’ai défendu cela ».

 

Depuis jeudi dernier, ces propos ont fait le tour des réseaux sociaux et ont suscité la discussion au sein de la communauté. Bon nombre d’internautes ont versé leur colère sur le Pape et les églises catholiques, en les pointant du doigt comme la source des ténèbres. Beaucoup n’ont pas compris le message du Pape François et ont fait une fausse interprétation. Ils ont traduit cet « union » comme une certification au mariage à l’église. En effet, l’évêque de Rome a fait preuve d’ouverture sur les couples homosexuels en affirmant régulièrement que ces derniers devaient être bien accueillis au sein de l’Eglise catholique, mais il reste toutefois fermement opposé au mariage des personnes du même sexe, en accord avec le dogme de l’Eglise. Sur ce, le mariage doit se faire nécessairement entre un homme et une femme.

Recueillis par Anatra R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff